Il existe des Ginkgo biloba remarquables
à Montrichard (ci-dessus - fr / 41) et à St-Sulpice-Laurière (fr / 87).
There are some remarkable ginkgo biloba in Montrichard (fr / 41) and in St-Sulpice-Laurière (fr / 87).
Dessin extrait de La Flore Française de Lamarck et De Candolle, Paris, Desray, 1815 (Tome 1er, pl.5).
Rescapé des temps géologiques, le Ginkgo biloba est un arbre mythique. Et la ville d'Alençon peut s'enorgueillir d'en avoir planté un, rue Alftred de Musset, dans le quartier de Perseigne. Il en existe un autre plus ancien chez un pépiniériste de la ville.
Bibliographie : MICHEL Pierre-François, Ginkgo biloba, l'arbre qui a vaincu le temps, Éditions du Félin, sd (vers 1985).
As a survivor of geological times, the Ginkgo biloba is a mythical tree. And the city of Alençon can take pride in having planted one in Alfred de Musset street in the Perseigne district.
Mythical, because it is a "living fossil" : it survived the crisis which at the end of the cretaceous era exterminated dinosaurs.
Mythical, because it just can't be classified : it is undoubtedly a tree, but it is neither coniferous nor leafy. It has atypical leaves looking in no way like anything else.
Mythical, because scarce and practically absent in France until 1758.
Mythical, because from far-off, far-eastern origin (just like silk, paper and china ! ).
Mythical, because resistant... to the atomic fire in Hiroshima as well as the present pollution in our cities.
How paradoxical ! this so ancestral tree is the one that offers the best possible resistance to the scourges of our modern times... which scourges were certainly not easy to foresee during the primitive era, at the time when ginkgo biloba was born.
Mythique, parce qu'il est un "fossile vivant" : il a échappé à la crise qui extermina à la fin du Crétacé les Ammonites et Les Dinosaures.
Mythique, parce qu'il est inclassable : c'est incontestablement un arbre, mais il n'est, ni un conifère, ni un feuillu. Ses feuilles sont atypiques, ne ressemblant, ni de près ni de loin, à quoi que ce soit d'autre.
Mythique, parce que rare et absent en France jusqu'en 1758. Mythique, parce que d'origine lointaine, extrême-orientale (tout comme la soie, le papier et la porcelaine !)
Mythique, parce que résistant aussi bien au feu atomique d'Hiroshima qu'à l'actuelle pollution de nos villes. Que voilà un paradoxe : cet arbre si ancestral est celui qui résiste le mieux aux fléaux modernes... lesquels fléaux étaient difficilement prévisibles à l'Ere Primaire quand est né le Ginkgo !
The Europeans knew of this tree for first time at the end of the 17th century. Unfortunately, the discoverer, the German botanist Kaempfer wrote so badly that the "y" of ginkyo was mistaken for a "g". We never managed to convince the botanists to have this mistake rectified.
The oldest European ginkgo would have been sown in 1730 in the Utrecht Botanical Garden. The oldest French ginkgo was sown in Montpellier in 1778.
Bibliography : MICHEL Pierre-François, Ginkgo biloba, l'arbre qui a vaincu le temps, Éditions du Félin, sd (round 1985).
Les Européens eurent pour la première fois connaissance de cet arbre à la fin du XVIIe siècle. Malheureusement le découvreur, le botaniste allemand Kaempfer, écrivait si mal que le "y" du Ginkyo fut pris pour un "G". On ne put jamais convaincre les botanistes de corriger cette erreur. Le plus ancien Ginkgo européen aurait été semé en 1730 au jardin botanique d'Utrecht. Le plus ancien Ginkgo français fut semé à Montpellier en 1778.
"En 1780 , un amateur parisien, du nom de Pétigny, fit un voyage à Londres et trouva un horticulteur qui possédait cinq jeunes plants de Ginkgo et prétendait être le seul à en mettre en vente en Angleterre ; il en demandait un grand prix. Cependant après un abondant déjeuner, largement arrosé de vin, il vendit, pour 25 guinées, à Mr Pétigny, ses cinq Ginkgo. L'amateur parisien les paya immédiatement et s'empressa d'enlever sa précieuse acquisition. Le lendemain, l'effet du vin s'étant dissipé, le jardinier anglais rechercha son client et lui offrit (la même somme), mais pour un seul des plants parmi les cinq qu'il avait vendu la veille. Mais cette offre fut refusée par Mr Pétigny, qui porta les plants en France. Comme chacun lui avait coûté 40 écus, ce fut l'origine du nom appliqué à cet arbre en France : " l'arbre aux 40 écus". Texte de Loudon, 1844, traduit par H. Gaussen.