Bibliographie :
CARION Alain, Météorites, Éd. Carion, Impr. SPEI-Pulnoy, 2009.
Le texte intégral de Jean-Baptiste BIOT peut être consulté soit :
- dans la revue Patrimoine Normand (numéro de juin-juillet 1995),
- aux Archives départementales de l'Orne,
- à la bibliothèque de l'Aigle.
Merci au Musée vert du Mans pour l'échantillon ci-dessus.
L'astéroïde de 2028-2029
Météorite vue au microscope (chondre)
Jean-Baptiste BIOT
Lieu : entre l'Aigle et Glos-le-Ferrière au Nord, donc tout autour de St-Nicolas-de-Sommaire.
Date et heure : Mardi 26 avril 1803 vers 1 h de l'après-midi.
Direction : du Sud-Est vers le Nord-Ouest.
Nature : Météorite de type "Chondrite" c'est-à-dire une roche contenant des gouttes silicatées appelées chondres.
Jean-Baptiste BIOT (1774-1862), astronome et physicien , a écrit un article intitulé "Relation d'un voyage fait dans le département de l'Orne pour constater la réalité d'un météore observé à l'Aigle le 6 Floréal an 11", édition Baudouin, Thermidor an XI. Il reprend les témoignages des habitants : "On entendit des sifflements semblables à ceux d'une pierre lancée par une fronde... Les plus grosses pierres sont tombées... du côté du Fontenil et de la Vassolerie... Les plus grosses paroîtroient être tombées les premières... (La zone où l'on trouve des morceaux) est une étendue elliptique d'environ deux lieues et demie de long sur à peu près une de large, la plus grande dimension étant dirigée du Sud-Est au Nord-Ouest... Du Fontenil, j'allai au hameau de la Métonnerie, et la concierge du château... eut la complaisance de nous accompagner jusque dans une ferme... Les habitants de cette ferme ont vu le nuage au-dessus de leur tête. Leur récit sur le bruit de l'explosion est le même que par-tout. Ils virent tomber deux pierres dans leur cour..."
Carte ancienne situant géographiquement le phénomène :
Quare lapidibus pluat (Pourquoi il pleut des pierres) : "S'il pleut des pierres, c'est que les vents les ont d'abord enlevées" (Pline l'Ancien, Histoire Naturelle, livre II).