Définition : outil pour écrire doté d'une réserve d'encre visqueuse qui s'étale sur le papier grâce à une bille en rotation.
Histoire : L'idée de mettre une bille à la place de la plume date de la fin des années 1880. Elle eut un succès au concours Lépine de 1919. Les frères Biro sont considérés comme les inventeurs du stylo-bille en 1938 : ils eurent l'idée de modifier la composition de l'encre en visitant une imprimerie dont l'encre suffisamment visqueuse séchait vite et évitait ainsi les bavures. Mais cette encre s'écoulait mal sur la plume. En mettant une bille à la place de la plume, cela fonctionnait mieux. L'idée de la bille est venue aux frères Biro en regardant des enfants jouer aux billes dans les flaques d'eau. À ce stade, le stylo-bille s'appelle un birome. Le Baron Marcel Bich, vers 1950, améliore la bille qui est maintenant plus précise (1 mm) et en acier inoxydable. Ce matériau sera remplacé par du tungstène. NB : L'arrière-grand-père de Marcel Bich était effectivement Baron. Depuis 1965, le stylo Bic est accepté dans les écoles. Le tube contenant l'encre est généralement de section hexagonale et transparent, ce qui permet de voir le niveau d'encre. Vers 1990, le capuchon est maintenat doté d'un trou, évitant ainsi l'étouffement des enfants qui l'auraient avalé.
Question : Nous avons tous remarqué un autre trou, plus petit, sur une des faces du tube transparent. On a tous compris qu'il permettait d'équilibrer les pressions entre intérieur et extérieur et ainsi permettre à l'encre, dont le niveau baisse, d'arriver sur la bille. Tout cela est logique. Mais voilà, maintenant les stylo-bic sont livrés sans trou. Pourquoi le trou était-il indispensable hier et pas aujourd'hui ? Deux explications sont possibles : 1) il y aurait des trous plus discrets ailleurs. Mais il semble 2) que l'intérieur du tube cristal soit pressurisé à l'usine.
Stylo est l'abréviation de stylographe. Étymologiquement, le stylographe (curieusement avec un y !) est un objet pointu (stilus) pour écrire (graphe). Style - stile, stigmate et stimuler contiennent la même racine indo-européenne "sti". Jadis, on stimulait les esclaves avec un stylet qui pouvait laisser des stigmates sur la peau.