La forêt de Bellême est située sur l'argile à silex dans la partie orientale de la commune. La craie de Rouen et les sables du Perche, dont les carrières sont signalées par un U, ont servi de matériaux de construction.
Les carrières de La Perrière (extrait de Abbé GUILLET, La Perrière depuis ses origines à nos jours, Imprimerie de Montligeon, 1939, p.8 : X. - Carrières) : "Il y avait autrefois à La Perrière deux catégories de carrières très différentes l'une de l'autre. Dans les premières, presqu'à ras du sol, on trouve du grès ferrugineux formé de sable aggloméré, agglutiné et durci. Mêlé au sable, il se rencontre tantôt sous forme de grosses masses réunies, tantôt sous forme de gros blocs séparés les uns des autres et par coulées irrégulières. Presque toutes les constructions de maisons ou de murs de clôture sont de ce grès vulgairement appelé grison. Ces grisons sont un alliage d'oxyde de fer et de manganèse. On les trouve surtout dans le bourg et ses environs et sur l'emplacement de l'ancien château. L'abbé Fret, d'accord avec Bart des Boulais, dit 'Il y a auprès une carrière de grisons roussâtre où l'on fabriquait jadis des cercueils ou sépultures d'une seules pièce, tel qu'on en a trouvé à Sainte-Céronne dans l'ancien cimetière de la ville romaine de Montcacune ; ces sépultures venaient probablement de La Perrière. Depuis, on a trouvé de ces cercueils à Saint-Germain-de-Martigny, Céton, Nocé, feings, Loisail et Suré' (L. Tafforeau, Un petit coin du Perche, 1924).
Les carrières de la deuxième catégorie fournissent de la pierre blanche (NDLR : Craie de Rouen) pour les constructions. Elle est facile à tailler, mais on la délaisse de nos jours parce qu'elle donne des matériaux sensibles à la gelée qui se désagrègent et compromettent la solidité des édifices.
En outre, sur le territoire de La Perrière, dans la forêt de Bellême, on trouve abondamment du silex autrefois exploité pour l'entretien des routes."