Créé le 17-01-1998 - Bernard Langellier
Né à Alençon, réalisa un atlas du voyage à la recherche de La Pérouse (1799) ; herborisa au Proche-Orient d'où il rapporta une collection de plantes médicinales. Une graminée (poacée) australienne, néo-zélandaise et ornementale porte son nom : Poa labillardieri.
Né à Paris en 1802, Ingénieur des mines en chef pour le département de l'Orne. Mort en 1887. Il a réalisé la première carte géologique de l'Orne en couleurs (1840).
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Boisduval est né à Ticheville dans le Pays d'Auge, ami de De Brébisson, il étudia les Sciences Naturelles. On lui doit une flore élémentaire destinée aux botanistes débutants de Normandie.
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Né le 23 juin 1873, "à 3 km de Domfront, dans une petite ferme exploitée par ses parents". Après avoir inventorié les plantes de la Normandie pour le compte de la Faculté des Sciences de Caen, il partit herboriser en Afrique et au Brésil. Le Lycée de Domfront porte aujourd'hui son nom.
Nicolas-Jacques Conté est né en 1755 à St-Cénery près de Sées et non pas à St-Céneri-le-Gérei comme on peut le lire dans les mauvaises biographies. Sa maison existe toujours, bien que totalement transformée. Son hameau natal, autrefois paroisse, est depuis la Révolution intégré à la commune de Sées. On peut encore y voir les vestiges de la chapelle et du cimetière parmi les engins agricoles abandonnés là autour du vieil if. Conté a, comme son nom l'indique, inventé le crayon de bois. Il eut l'idée de mélanger du graphite avec de l'argile, de cuire le tout et de l'enfermer entre deux demi-cylindres de bois de cèdre. Du graphite avait préalablement été trouvé à la Ferrière-Béchet par Guettard.
Nacquit à Alençon. Médecin à l'hôpital du Val-de-Grâce, il accompagna Bonaparte en Egypte (1798), tout comme Conté.
Mauves-sur-Huisne. Les historiens font naître à Bellême, ce médecin de Marguerite de Lorraine, de Marguerite d'Angoulême, reine de Navarre, et de François 1er. Mais Mr le Marquis de la Jonquière a démontré que les ancêtres de Goevrot habitaient Mauves et que lui-même y est probablement né. On possède de lui un "traité de médecine et de chirurgie" (1530). Jean Goevrot serait mort en 1552 ou en 1554. (D'après le bulletin mensuel de la Société Scientifique Flammarion, 1885 Tome III).
* Titre : "Le sommaire et entretenement de vie très singulier de toute médecine et chirurgie, spécialement contre toutes maladies survenantes quotidiennement au corps humain composé et approuvé par maistre Jehan Goevrot, docteur en médecine et médecin du très chrétien roi de France, François 1er de ce nom".
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Fit de nombreuses observations botaniques et géologiques dans notre actuel département de l'Orne. Il découvrit notamment les ampélites (sorte de graphite) de la Ferrière-Béchet. C'est de là que Nicolas Conté envisagera plus tard la fabrication de ses crayons. On lui doit aussi la première découverte de kaolin en France (1746). Et ceci près d'Alençon au village de Maupertuis. Le kaolin est la matière première de la porcelaine. Mais il n'y eut jamais de manufacture à Alençon... à cause de Limoges !
"La pièce de terre dans laquelle Guettard avait découvert une terre blanche qu'il reconnût pour être du kaolin était située à Monpertuis" (Duval Louis, La découverte du kaolin aux environs d'Alençon, in Revue normande et percheronne illustrée, 1892, p.215-222).
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Helvetius résidait à Rémalard au château de Voré. Il est connu pour son livre "De l'esprit", publié en 1758 qui fit scandale et fut interdit.
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Né à Cahan. De 1862 à 1875, il voyagea en Europe, en Afrique et en Amérique, principalement aux Iles Canaries et aux Antilles. Il fit des recherches sur les bryophytes et fut le fondateur de la Revue bryologique.
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"Né à CHAMPS le 26 juillet 1849, ordonné prêtre le 22 mars 1875 et nommé vicaire à TOUROUVRE. Le 11 mars 1880, curé du Ménil Guyon. Le 1er avril 1886, curé de TANVILLE. Le 4 juillet 1906 retiré à PERROU où il est mort le 19 mars 1907.
Sans être ce qu'on appelle un "scientifique" Monsieur JOUAUX s'intéressait aux faits de l'histoire naturelle. La forêt d'Ecouves, qui recouvre en majeure partie la commune de Tanville, offrait un vaste champ à ses observations. Ainsi il a fourni plusieurs notes intéressantes sur la faune.
En géologie, on lui doit la découverte du filon de porphyre de Goult. Il avait recueilli en Ecouves un certain nombre d'objets préhistoriques. (abbé LETACQ)"
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Julien Lefrou est né au Cercueil, mais il a rapidement quitté son pays natal pour le Loir-et-Cher. Il a fourni (en 1835) une biographie des botanistes de ce département, comme Letacq l'a fait pour l'Orne. Il a réalisé un "catalogue des plantes du Loir-et-Cher".
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Né à Heugon le 20 octobre 1855, mort le 13 octobre 1923. Il a inventorié la faune et la flore du département. Ses publications sont une mine de renseignements pour tous les naturalistes qui étudient l'évolution de la répartition des espèces. Il s'est aussi intéressé à la géologie, notamment au fameux diamant d'Alençon. Pour connaître sa biographie et bibliographie, consulter SHAO AFFO, Tome CXXXIV, mars juin 2015, Arthur-Louis LETACQ, L'abbé naturaliste de l'Orne, septembre 2015.
Né à Marnefer, il a réalisé une carte géologique des deux cantons d'Alençon en 1885.
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Gervais-François Magné de Marolles, né en 1727, à Tourouvre. Il a vécu dans une ferme qui existe toujours (Marolles sur la commune de Bubertré). "Travailleur infatigable, mais en même temps chasseur intrépide" nous dit l'Abbé Letacq. Il s'est intéressé à la "bête du Gévaudan", a écrit un ouvrage intitulé "La chasse au fusil" (première édition en 1781, seconde reprenant les notes inédites de l'auteur en 1836). Il était ami de Guettard et élève de Réaumur (deux naturalistes qui ont beaucoup prospecté dans la région).
Il a été médecin à Alençon. On lui doit : "Mémoires historiques sur la ville d'Alençon", 1787.
Ce botaniste né à St-Hilaire-les-Mortagne a écrit une "flore des lichens de l'Orne" et un "exposé des " lichens de l'Ouest (1897). Il a essentiellement vécu à Bazoches-au-Houlme.
La présence ici de Réaumur est un peu une usurpation au département voisin, la Mayenne. Mais sa présence dans ces lignes se justifie par le fait qu'il a été en contact avec des naturalistes locaux ou intéressés par notre secteur et par le fait que sa résidence était située à quelques centaines de mètres de Couterne (61). Réaumur est d'origine vendéenne, mais il est mort à St-Julien-du-Terroux (53). Dans l'église on peut y lire un écriteau commémoratif. Hélas, le château de la Bermondière a été incendié à la fin de la seconde guerre mondiale, mais il subsiste encore des dépendances.
L'oeuvre la plus importante de Réaumur est ses "Mémoires pour servir à l'histoire des insectes", en 6 volumes qui contiennent de magnifiques dessins d'insectes parfois en dissection et d'une grande précision.
P.-A. Renault a laissé un "Mémoire sur la culture des pommiers" en 1795 et une "flore du département de l'Orne" en 1804. Il a été nommé professeur d'Histoire Naturelle à l'Ecole Centrale du département de l'Orne à Alençon et y a créé un jardin botanique. Ce type d'école est l'ancêtre de nos lycées et fut créé à la fin de la Révolution. La Sicotière considère que son enseignement était pédantesque et lourd. Il mourut à St-Denis-sur-Sarthon en 1835.
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Né à St-Bomer-les-Forges. Nommé professeur de Botanique médicale, il rédigea en 1792 un "tableau des plantes usuelles rangées par ordre suivant les rapports de leurs principes et propriétés".
Sénateur et Président de la Société Historique et Archéologique de l'Orne (SHAO).
Biographie (d'après Orne : dictionnaire, annuaire et album, Paris : Flammarion, env. 1907) : Pierre-François-Léon Duchesne de la Sicotière, né à Valframbert, dans le vieux manoir de la Dormie, le 3 février 1812, décédé le 2 février 1895. Fondateur de la SHAO. Après études au Lycée d'Alençon, il suit des cours de droit à l'Université de Caen. Sollicite du Conseil Municipal la création d'un jardin botanique.
Biographie : TRIGER et POLAIN, Léon Duchesne de la Sicotière, sa vie et ses œuvres, bibliographie de ses écrits, Renaut de Broise, 1900.
Son principal ouvrage :
LA SICOTIÈRE Léon et POULET-MALASSIS Auguste, Le département de l'Orne archéologique et pittoresque, L'Aigle, Beuzelin,1845. (Bibliothèque Alençon : Cab.19.23), p.292 : "Le collège d'Alençon avait été fondé en 1592. Il passa, en 1620, sous la direction des Jésuites qui construisirent vers 1700 avec les débris de la chapelle St-Joseph, leur église dont le toit, en forme de vaisseau renversé, est d'une coupe élégante et gracieuse. Il a été très agrandi de 1820 à 1830 et plus récemment à l'occasion de sa conversion en lycée (1848). La bibliothèque de l'École Centrale, devenue celle de la ville, fut installée en 1799 et 1800 dans la partie supérieure de l'ancienne école des Jésuites."
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Né à Beauchêne (entre Tinchebray et Domfront), ancien élève de l'Ecole Normale d'Alençon, il fut instituteur à la Chapelle-Biche, puis bibliothécaire de la ville de Flers.
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Jean Vauquelin de la Fresnaye-au Sauvage (actuellement commune, près de Putanges) a écrit Les foresteries. Bibliographie : Les Diverses poésies du Sieur de La Fresnaie, annotées par Julien Travert, Le Blanc-Hardel, 1869, d'après l'ouvrage imprimé par Charles Macé en 1605.
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Paul Daniel, inventeur (ou précurseur) argentanais du moteur rotatif
En 1790, Marie Harel invente le Camembert ; un siècle plus tard on l'enferma dans une boîte cylindrique.
Bibliographie :
SOCHON Serge et Henri, Savants et inventeurs de Normandie, OREP, 2019.
TRIQUET Brigitte, Les Ornais célèbres, CCI Orne, 2010.