Les Normands dans les textes anciens

créé le 29-11-1997

Monstre de Cherbourg

Palissy Portrait

Bernard PALISSY (1510-1590) :

"La marne est un fumier naturel et divin, ennemi de toutes les plantes qui viennent d'elles-mesmes et génératives de toutes les semences qui ont été mises par les laboureurs."
Si tu veux donc trouver de la marne je te conseilleray retenir l'exemple d'un bon père de famille normand (...) lequel habitant à une paroisse de Normandie (...) il advint que ce bon père de famille (...) s'avança quelque jour de prendre de la terre blanche qu'il trouva dans une fosse et la porta en quelque endroit d'un champ qu'il avoit semé et marqua l'endroit où il avoit mis la dite terre et, quand les semences furent accreues, trouva que le bled estoit espoix, verd et gaillard, plus qu'en nulle autre partie du champ."

Thévet Portrait

André THEVET, Cosmographie universelle, Paris, chez G.Chaudière, 1575, p.595 :

"... sur l'embouchure de la rivière Orne. C'est là que commence le pais Bessin, à cause de la ville principale nommée Bayeux. En l'engoulphement de ce fleuve, est assise la grande et marchande ville de Caen, jadis la première de Normandie : où il y a Université, quoy que non des plus fameuses, à cause que ce peuple est plus addonné au profit de la marine que à toutes les autres sciences que l'homme pourroit acquerir."

Paré Portrait

Ambroise PARÉ (1509-1590) :

"Une grosse garce de Normandie feignoit avoir un serpent dans le ventre... pour l'épouvanter... on luy dit qu'on réitéreroit à luy donner une autre médecine plus forte... le soir mesme elle s'en alla".

Cherbourg (France, Manche - 50) :
"Dans l'après midi du 28 février 1934, un énorme cadavre d'aspect insolite fut découvert par les pêcheurs de Querqueville à l'ouest de Cherbourg. Sa tête, qui ressemblait à celle d'une chameau, était portée par un cou mince. Il avait deux grandes palettes natatoires (...). Il mesurait environ 6 m de long dont 90 cm pour le cou (...).
Le patron d'un remorqueur déclara que le 25 ou 26 janvier précédent, il avait rencontré (...) une grande créature marine se déplaçant à une vitesse considérable. Soudain la tête de l'animal avait surgit de l'eau et lui avait paru semblable à celle d'un cheval. Quand le monstre avait réapparu à nouveau son cou s'était laissé entrevoir et l'homme lui avait trouvé une ressemblance avec celui du chameau" (Heuvelmans Bernard, Le grand serpent de mer, Plon, 1965).